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Tour du Monde Solo après 40 ans : une aventure empreinte de Sagesse et d’Audace

Entreprendre un tour du monde solo en tant que femme de plus de 40 ans est une aventure unique, bien différente de celle vécue à 20 ans. Cette odyssée s’enrichit de l’expérience acquise, d’une confiance en soi renforcée et d’une vision plus claire de ses aspirations.

Les atouts d’un départ après 40 ans pour une femme

Une confiance en soi affirmée

À 40 ans et plus, même si on a encore du travail à faire, on a souvent bien plus confiance en soi grâce à nos expériences passées. Cette assurance nous permet souvent de nous affranchir du regard des autres et d’aborder les défis d’un tel voyage avec sérénité et détermination. C’est aussi l’âge où on comprend qu’oser s’affirmer, poser ses limites et prendre des décisions en accord avec ses valeurs, ne sont plus de vagues concepts, mais un état d’esprit dans notre quotidien.

Une meilleure gestion du stress et des imprévus

Avec l’âge vient souvent une meilleure capacité à gérer le stress et les situations imprévues. En tant que voyageuse quadra j’ai dû faire face à de nombreux défis dans mon quotidien (perte d’emploi, divorce, …). Toutes ces épreuves m’ont permis d’en tirer des outils précieux pour m’adapter aux aléas d’un voyage. Et dans certaines situations, il est certain qu’à 20 ans avec ma timidité sous le bras je n’aurai pas su gérer mon anxiété.

Comme la fois où ma CB ne marchait pas pour prendre ma location de voiture. Alors bien entendu, j’étais en stress car ne pas louer de véhicule remettait en cause une bonne partie de mon voyage. Cependant, avec l’âge et un esprit de persuasion que j’ai acquis dans le temps, j’ai pu récupérer le véhicule contre une caution de 50€ en liquide et en plus, j’ai eu une voiture de classe supérieure !

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Les défis spécifiques à relever

Dépasser les stéréotypes liés à l’âge et au genre

Faire face aux commentaires pas toujours positifs demande d’avoir bien avancé dans sa préparation avant de parler d’un tel projet. Je me souviens la fois où une copine me demande où je compte aller. Je lui indique la liste des pays envisagés. Elle me regarde et me dit « Tu ne vas pas en Australie ? », « Non, ce n’est pas prévu » et voilà sa réponse e sarcastique : « Ben c’est nul, tu ne fais pas le tour du monde alors ! ». Avec le calme de mon âge avancé, je lui ai fait comprendre qu’un tour du monde impliquait de faire des choix car je n’ai pas les moyens de faire le tour de tous les pays et que, par conséquent, agir c’est choisir et que j’ai fait des choix qui correspondaient à mon envie.

Mais faire un tour du monde en tant que femme voyageant seule après 40 ans c’est aussi devoir faire face à des préjugés dans certaines cultures, avec les commentaires désapprobateurs associés. Il est important d’être alignée avec soi et de se préparer à ces situations pour développer des stratégies de réponse assurée. Cette expérience peut être l’occasion de briser les stéréotypes et d’inspirer d’autres femmes à oser l’aventure, quel que soit leur âge.

Adapter son rythme et prendre soin de sa santé

Une des différences qui appartient aux années qui passent est que le corps à 40 ans n’a plus la même endurance qu’à 20 ans. Et après ? Si ta forme physique ne t’empêche pas de te déplacer, il faudra juste te préparer physiquement (un peu de muscu et d’endurance) et porter une attention particulière à ton rythme de voyage et à sa santé. En gros, il va falloir qu’enfin tu t’écoutes ! Car oui; il est essentiel de savoir planifier des moments de repos et de prendre en compte tes besoins en termes de confort et de bien-être. Cette nécessité d’un rythme adapté est aussi une réelle opportunité pour enrichir ton périple en faisant du slow travel qui te permettra une immersion et des expériences plus qualitatives.

Gérer les responsabilités familiales à distance

Après avoir construit ma vie pendant plus de 40 ans, partir seule aujourd’hui ne me libère pas de toutes les contraintes qu’une voyageuse dans la vingtaine ne connaît pas. Évidemment, même à 10 000 kilomètres, je n’oublie pas que je suis une fille et une maman qui compte bien gérer ses responsabilités familiales même à distance. Cela inclut le soin de ma mère âgée et, bien sûr, le maintien des relations avec mes enfants qui sont aujourd’hui de jeunes adultes. Pour assurer mes responsabilités vis-à-vis de ma famille, il a été important de mettre en place des actions rassurantes pour moi et mes proches : prévoir une communication régulière et efficace, avoir des solutions pour les éventuelles urgences familiales,… Cette anticipation au mieux me permet de voyager avec moins de stress, et donc de mieux profiter de mon aventure.

Préparation et planification

Définir ses objectifs personnels de voyage

Là encore, ce n’est pas forcément évident à 20 ans de savoir ce qu’on recherche dans un tel voyage. À 40 ans, en tant que femme mature, je pars avec des objectifs plus définis et personnels. D’ailleurs, c’est même l’inverse. Ce sont mes objectifs de vie à mon âge qui m’ont conduit à prendre la décision de partir en tour du monde. C’est le fruit du temps d’introspection qui me permet aujourd’hui de partir en sachant ce que je souhaite vraiment retirer de cette expérience, que ce soit en termes de développement personnel, de découvertes culturelles ou même de réorientation professionnelle. Cette réflexion approfondie me permet de donner un sens profond à mon voyage et d’en maximiser les bénéfices.

Planifier sa santé et son bien-être

Dans la préparation, encore plus à 40 ans qu’à 20 ans, la préparation médicale prend une importance accrue. Il n’est pas envisageable de faire un tel périple sans faire un bilan de santé complet, de prévoir les traitements nécessaires si tu en as et de souscrire à une assurance santé adaptée aux voyages longue durée. Chaque consultation que tu feras te permettra d’avoir des informations précises sur la gestion des situations que tu pourrais rencontrer pendant ton voyage ou des points de vigilance que tu dois avoir sur ton état de santé.

Organiser sa vie professionnelle

Contrairement à un départ si j’avais eu 20 ans, un tour du monde à 40 ans implique de mettre en pause ma carrière professionnelle. Cette transition doit être préparée avec minutie. Au-delà de choisir les modalités pour se libérer de ses engagements avec son employeur (congé sabbatique, démission,…), il est important de penser avant le départ au retour. Antinomique ? Pas du tout ! En effet, demande-toi si, à ton retour, tu souhaites retrouver ton quotidien sécuritaire, changer d’entreprise ou ne plus rien avoir à faire avec ta carrière que tu t’apprêtes à quitter ? Quel que soit ton choix, il te demandera de planifier les choses dans ton intérêt.

Vivre pleinement l’expérience au féminin

Créer des connexions significatives

40 ans, c’est le middle age pour une voyageuse, et ça, c’est un vrai avantage pour créer des liens avec des personnes de tous âges et horizons. Pas trop « vieille », tu peux facilement échanger avec de jeunes backpackers. Pas trop « jeune », engager une conversation avec des voyageurs plus âgés ou des locaux de ta génération se fera très facilement. Ces rencontres intergénérationnelles et interculturelles sont une des richesses de voyage que notre âge offre !

S’engager dans des expériences de volontariat ou d’échange culturel

Avec mon expérience, en tant que femme de 40 ans (et un peu plus), je souhaite profiter de ce voyage pour m’engager dans des projets de volontariat et découvrir de nouvelles choses que je n’aurai jamais eu l’occasion de vivre dans mon quotidien. Ce souhait d’enrichir mon expérience représente pour moi le fait de mettre un sens à la chance qui m’est donnée de pouvoir envisager un tel voyage. C’est une façon de dire merci tout en m’ouvrant à des découvertes autant professionnelles que personnelles.

Documenter et partager son expérience

Depuis que j’ai décidé de voyager en tant que femme solo et sac à dos, j’ai envie de garder et de laisser une trace plus élaborée de mes aventures en partageant, bien entendu, des images, mais surtout mes pensées, ressentis, anecdotes… Tout ce qui fait le sel d’un voyage et qui ne se raconte pas sur une image. C’est aussi l’occasion pour moi d’explorer ma dimension créative avec le carnet de préparation, le blog et d’autres projets en cours. Autant de créations que je laisserai en source d’inspiration pour des femmes qui hésitent à se lancer dans l’aventure du voyage solo, mais surtout en témoignage à mes enfants et aux générations futures afin qu’ils connaissent la vraie femme qui est en moi.

Entreprendre un tour du monde solo en tant que femme de plus de 40 ans est une aventure extraordinaire, enrichie par l’expérience de vie et la maturité. Bien qu’il y ait certains défis spécifiques du fait de l’âge (comme auberge de jeunesse ou pas ?😉), ce voyage offre l’opportunité d’une découverte du monde et une réelle libération de son soi profond et personnel. C’est l’occasion de se réinventer, de réaliser des rêves longtemps reportés et de vivre une expérience transformatrice. Quel que soit l’âge que tu as, l’essentiel est d’oser partir et de t’ouvrir aux merveilles que le monde a à t’offrir, avec la sagesse et l’audace qui te caractérisent.

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